Autres pseudos connus : juju75, FTP66, Berolina

I. Éléments Biographiques de l'Auteur

Markus ne livre que de minces indices sur sa propre personne, mais révèle une familiarité avec les références françaises. Il cite notamment le Général de Gaulle à deux reprises pour étayer ses arguments. Il fait aussi allusion, avec un certain regret, à la mort de l'auteur Gérard de Villiers, mentionnant qu'il aurait fallu écrire un SAS en Moldavie ou un SAS à Kiev. Markus se présente souvent comme un défenseur de la souveraineté nationale et de l'indépendance française, citant à nouveau l'héritage du Général de Gaulle. Il critique la soumission de la France aux États-Unis et à l'OTAN. Il est aussi visiblement intéressé par l'histoire militaire, évoquant par exemple la bataille de Koursk de 1943 à plusieurs reprises.

II. Apologie de la Violence et des Crimes de Guerre

Markus se positionne fréquemment comme un partisan de la paix et de la négociation, s'opposant aux « va-t-en-guerre ». Cependant, il emploie un double standard rhétorique pour justifier les actions russes tout en minimisant ou niant les crimes imputés à la Russie, y compris par le biais d'un cynisme qui peut être perçu comme choquant .

• Déni et Minimisation des Frappes Russes : Il minimise les frappes russes sur les infrastructures énergétiques de l'Ukraine, les qualifiant de réponse légitime aux frappes ukrainiennes (sur Belgorod ou Donetsk, par exemple) . Il prétend que l'objectif de l'armée russe n'est pas de conquérir des territoires mais de détruire l'armée ukrainienne .
• Justification des Frappes sur les Civils : Markus relativise ou nie les frappes russes sur les populations civiles ukrainiennes, notamment à Odessa. Il suggère que la destruction d'une cathédrale orthodoxe à Odessa était due à la retombée de missiles antiaériens ukrainiens ou visait des ateliers de drones marins, rejetant l'idée que l'armée russe aurait gaspiller un missile hors de prix sur une cathédrale.
• Encouragement des Actions Clandestines et Terroristes : Tout en dénonçant l'« assassinat » de la journaliste russe Daria Douguina (par le GUR ukrainien), Markus semble considérer les frappes ukrainiennes par des drones et des explosifs sur des cibles civiles et militaires russes (raffineries, villages) comme une conséquence naturelle de la guerre. Il évoque même l'efficacité des services secrets ukrainiens dans les « actions terroristes » comme l’explosion du pont de Crimée et l’assassinat de Daria Douguina.
• Relativisation des Atrocités : Il dénonce la tendance à se réjouir des frappes ukrainiennes meurtrières sur des civils russes à Belgorod et Donetsk, tout en se demandant si l'article sur les frappes ukrainiennes sur les infrastructures énergétiques de Kiev n'est pas un scandale, confirmant un double standard constant.

III. Rhétoriques et Sophismes

L'argumentation de Markus repose sur des mécanismes de propagande bien établis :

• Le Mythe de la « juste cause » Russe : La Russie est intervenue pour protéger les populations russophones du Donbass et de Crimée contre l'« épuration ethnique » et les bombardements ukrainiens qui durent depuis 2014. Cette cause est qualifiée de « sacrée, comme en 1941 ».
• La Diabolisation de l'Adversaire et de l'Occident (les « Atlantistes ») :
  • L'Ukraine Nazie et Banderiste : Markus insiste sur la présence d'unités d'inspiration néo-nazie (Azov, SS Das Reich, Wolfsangel) dans l'armée ukrainienne. Il compare les actions ukrainiennes à celles de l'Allemagne nazie (notamment le Barbarossa 2.0 ou les lois de Nuremberg).
  • L'Occident, Marchand de Mort et Belliciste : Les États-Unis et l'OTAN sont les principaux responsables du conflit, agissant pour le compte des marchands d'armes et des oligarques. L'OTAN est une « alliance belliqueuse et militariste ». Il accuse l'Occident d'avoir bradé la paix pour ses propres intérêts financiers et géostratégiques.
• L'Argument du « Deux Poids Deux Mesures » : Markus utilise constamment ce sophisme pour disqualifier les critiques occidentales. Si la Russie est accusée, les États-Unis/Kiev en font tout autant, voire pire (exemple : espionnage, crimes de guerre, censure). Il rappelle que l'OTAN a violé le droit international au Kosovo (bombardements sans vote à l'ONU) pour justifier le droit de la Crimée et du Donbass à disposer d'eux-mêmes.
• L'Appel au Pacifisme sélectif : Il exhorte à la paix et à la négociation, tout en rejetant les conditions ukrainiennes et en exigeant la reconnaissance des réalités territoriales russes (Crimée, Donbass).

IV. Contradictions et Faux Faits

Markus maintient une narration souvent contredite par ses propres sources ou par une réalité plus complexe :

• Négation des Responsabilités dans les Tragédies : Concernant la destruction du barrage, il soutient que cela ne profite pas à la Russie car cela prive la Crimée d'eau, impliquant une responsabilité ukrainienne.
• Allégations sans Preuve : le retrait stratégique russe de fin 2022 comme une décision « mûrement réfléchie » et non une défaite, l'idée que l'armée russe n'avait pas l'intention d'occuper l'Ukraine en février 2022.
• Le Mythe des « Malgré-Nous » : Il insiste sur le fait que des milliers de recrues ukrainiennes sont des « malgré-nous », enlevés dans les rues par la police politique (SBU) pour être envoyés à la boucherie. Parallèlement, il prétend que les jeunes Russes ne sont pas soumis à la mobilisation générale et peuvent fuir librement.

V. Commentaires/Positions les Plus Odieux

Markus exprime ou relaie des positions extrêmes et controversées, qui constituent le cœur de son travail de propagande :

• Apologie de la Violence contre les Civils Ukrainiens : Il minimise l'impact des frappes russes sur les civils ukrainiens, tout en accusant Kiev de commettre des crimes de guerre sur les civils russes à Donetsk et Belgorod. Il déplore le « génocide anti-russe » .
• Insultes et Discours de Haine contre les Ukrainiens : Il utilise un vocabulaire de déshumanisation et de racisme anti-russe pour décrire les Ukrainiens et leurs partisans. Les partisans de Kiev sont souvent appelés « atlantistes de salon », « va-t-en-guerre », « aboyeurs de la propagande » , ou même « laquais et nostalgiques des casques à pointe ».
• Glorification du Régime Russe et de son Chef : Vladimir Poutine est dépeint comme un homme « exceptionnel, de calme et d’intelligence » qui défend les intérêts du peuple russe. Il rejette les accusations de corruption ou de maladie contre Poutine.
• Justification des Atrocités Néo-Nazies par l'Ukraine : Il décrit le bataillon Azov comme une « unité sinistre de violeurs, de tortionnaires et de pilleurs dans le Donbass russe », qui a perpétré des exécutions de prisonniers de guerre russes. Il utilise ensuite ces accusations de crimes ukrainiens pour justifier l'intervention russe.
• Théories du Complot : Il suggère régulièrement que les Occidentaux (États-Unis/CIA/MI6) sont derrière les événements pour « déstabiliser » la Russie. Il insinue que la mort de Navalny, bien que « provoquée par des conditions de détention très dure », arrange Poutine et que ses détracteurs versent des « fausses larmes de crocodile ».