Alexandre Kastals

Les présentations

Alexandre Kastals est un commentateur en ligne dont l'œuvre considérable révèle une constance remarquable : celle de pourfendre l'«hystérie médiatico-politique» de l'Occident, le «grand méchant à tout faire qu'est devenu ce pays [la Russie]». Sa mission semble être de dénoncer la «propagande antirusse» omniprésente, un phénomène qu'il décrit comme une «pathologie russophobe» dont sont victimes les «esprits malléables» et les «gogos» occidentaux. Kastals tient à préciser qu'il n'a «rien à voir avec une quelconque ''usine à trolls''» et que seuls les «perroquets bêlants» pourraient le penser, démontrant par là même son indépendance d'esprit totale et son adhésion à l'idée que les États-Unis sont un «tigre en papier».

I. Éléments biographiques glissés

Alexandre Kastals se plaint régulièrement de la «censure» et de la «malveillance» de la modération, qu'il accuse de ne pas respecter son «droit contractuel» d'abonné. Il déplore que cette censure soit souvent «purement politique» et permette la publication de «posts antirusses racistes» . Il se positionne comme un commentateur doté d'un «minimum d'esprit critique et de capacité de réflexion autonome» par opposition aux «russophobes primaires» et aux «conditionnés» de l'OTAN. Fait notable, il a été contacté par un journaliste en 2017 concernant son identité, une rumeur qu'il a contestée . Il manifeste une connaissance pointue des débats politiques français, utilisant des références telles que les «gilets jaunes» ou comparant Macron à «Tartarin». Bien qu'il se trompe rarement, il a fait une fois une «confession» : «Je confesse que je me suis trompé, ce qui prouve que contrairement à ce que croient les russophobes primaires ce n'est pas parce que l'on ne l'est pas qu'on est un agent de Moscou».

II. Apologie de la violence et des crimes de guerre

Alexandre Kastals s'emploie à justifier les actions russes en les présentant comme une réponse à l'agression ukrainienne ou occidentale, tout en relativisant la violence exercée. Il considère que le conflit en Ukraine trouve son origine dans le refus du régime de Kiev d'appliquer les accords de Minsk et dans l'offensive militaire que Kiev préparait contre les républiques séparatistes du Donbass . Il accuse l'armée ukrainienne et les «bataillons néonazis supplétifs» de bombarder «régulièrement» des civils du Donbass depuis 2014, affirmant que l'armée ukrainienne utilise les populations comme «bouclier humain» en installant leur artillerie dans les écoles, hôpitaux et immeubles. Il minimise les accusations de bombardements russes sur des civils, arguant que si l'aviation russe bombardait «indiscriminément», le bilan serait en «milliers voire dizaines de milliers» de tués, comme à Raqqa sous les bombes américaines. Il remet en cause la véracité du massacre de Boutcha, suggérant qu'il pourrait s'agir d'un «montage». Il minimise la gravité des enlèvements d'enfants ukrainiens transférés en Russie, décrivant cela comme un «prétexte aussi ridicule» pour accuser Poutine de «crime contre l'humanité», allant jusqu'à ironiser sur un «crime contre la félinité» pour les chats ukrainiens devenus russes . Il n'hésite pas à décrire le sort d'un habitant du Donbass détenu par un soldat «goguenard» montrant un passeport russe et dont le visage est tuméfié, pour suggérer que son cadavre pourrait servir de «mise en scène sur les ''crimes de guerre'' russes».

III. Rhétoriques et sophismes

La rhétorique d'Alexandre Kastals repose massivement sur l'inversion accusatoire et la projection. Il définit la «désinformation russe» comme étant «les infos russes qui contredisent sa [l'OTAN] propagande». Il accuse l'Occident de «complotisme russophobe paranoïaque», dont les mensonges atteignent une «absurdité surréaliste». Il qualifie les figures politiques pro-occidentales de «clown de Kiev», de «pantin» (Zelensky) ou de «tartarin» (Macron).

Kastals utilise fréquemment l'argument de la faiblesse des preuves pour réfuter les accusations contre la Russie. Par exemple, il insiste sur le fait que l'empoisonnement de Navalny est une «fable» ou une «pantalonade» , car il est «invraisemblable» que le pouvoir russe ait tenté d'éliminer un opposant «insignifiant» avec un poison laissant un «autographe sur la scène du crime» .

Il emploie l'appel au ridicule pour discréditer les récits médiatiques, se moquant de l'idée des soldats russes volant des toilettes (W-C) ou du «gros fake anglais avant les JO de Sotchi sur les toilettes doubles». Il critique l'utilisation du «point Godwin» par la presse, mais se sert de la présence de Bandera comme «collaborateur nazi et génocideur» dans le panthéon ukrainien pour décrédibiliser le régime de Kiev. Enfin, il qualifie les populations occidentales de «gogos» et de «conditionnés» qui «avalent tout cru» les mensonges.

IV. Contradictions et faits erronés

Alexandre Kastals défend une vision de la Russie en contradiction avec les narratifs occidentaux. Il affirme que l'économie russe est la «4e mondiale» ou la «6e économie mondiale» , et que son PIB a doublé depuis 2000 . Il conteste l'efficacité des sanctions, les décrivant comme un «boomerang» qui nuit principalement à l'UE, tout en affirm5% à 81%. Il insiste pour dire que Navalny est un «escroc récidiviste» qui a été formé par les intérêts occidentaux (Young Leader à Yale) .

Pour légitimer le rattachement de la Crimée, il cite un sondage allemand (répliqué en 2015) qui aurait confirmé le résultat du référendum avec «95% des affirme que le régime de Kiev mène un «génocide culturel» par l'interdiction de la langue russe (langue maternelle de la moitié de la population) dans l'enseignement et l'espace public. Il accuse Kiev de mener un racisme «sans complexe» contre les Russes et les Ukrainiens russophones de l'Est, allant jusqu'aux «appels au nettoyage ethnique et au génocide».

Il dénonce l'existence du site ukrainien Myrotvorets, qui recense les «ennemis de l'Ukraine» et inclut des journalistes étrangers. Il révèle macabrement que, lorsqu'un des cités est assassiné, sa fiche est barrée du terme «Liquidé».

Alexandre Kastals défend la légitimité de l'arrestation de Roman Protassevitch, qu'il décrit comme un «militant néonazi qui a participé activement les armes à la main aux exactions du bataillon Azov contre les civils du Donbass». Il oppose cette figure aux accusations de racisme contre Navalny, qui aurait tenu des propos «ouvertement racistes» contre les immigrés d'Asie centrale et les Tchétchènes, allant jusqu'à brandir un revolver comme solution .

Enfin, il exprime une position sarcastique sur la non-application du principe de culpabilité collective, considérant comme une «discrimination qu'on pourrait fort justement qualifier comme relevant d'un manque intolérable au principe de culpabilité collective liée à la nationalité» le fait que les athlètes russes ne subissent pas la même sanction que les athlètes de pays de l'OTAN impliqués dans des guerres.

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