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Ah, nous avons ici deux figures de proue du débat en ligne, Nico31 et Emilio et le Fitz, dont les contributions régulières et éclairées nous permettent de comprendre la réalité telle qu’elle est perçue directement depuis les bureaux d’étude les plus zélés de la Place Rouge. Leur engagement inébranlable à déconstruire le « narratif occidental » et à rétablir la vérité historique sur le rôle de la Russie en 1945—et aujourd’hui—mérite une analyse rigoureuse. On ne peut qu’admirer l’ardeur avec laquelle ils combattent l’« européanisme » béat et le « wokisme » rampant, s’assurant que tous sachent qui sont les véritables clowns et les manipulateurs dans ce conflit.
I. Éléments biographiques révélés
L’internaute Nico31 laisse entendre plusieurs détails personnels : Nico31 se présente comme étant français(e) et déplore ce qu’iel perçoit comme une « chute du niveau » de son pays, en citant des émissions de télévision populaires. Iel critique l’état de l’économie française et l’endettement sous l’actuelle présidence. Nico31 a eu l’occasion de voyager et d’interagir avec la communauté ukrainienne dans l’Algarve (sud du Portugal), notant que beaucoup d’Ukrainiens jeunes et en bonne santé y ont fui. Cette personne affirme également que ses commentaires sont souvent censurés ou soumis à des quotas sur la plateforme médiatique où iel écrit.
Emilio et le Fitz se décrit comme un utilisateur doté d’un perroquet virtuel nommé “Le Fitz 🦜” et affirme utiliser l’anglais quotidiennement . Il prétend parler le russe et avoir voyagé à la fois en Russie et en Ukraine, constatant que dans des villes comme Kiev et Odessa, on n’entend que parler le russe . Emilio et le Fitz se targue d’être un “algorithme de pulvérisation intellectuelle” qui utilise parfois ChatGPT (Chat 🙀) pour ses analyses. Il a une option pour fuir au Paraguay ou en Amérique du Sud si la situation escalade . Il mentionne également que pour les soi-disant “trolls,” il recevrait un paiement habituel de Prigozhine sur un compte à Genève.
II. Apologie de la violence et des crimes de guerre
Bien que Nico31 et Emilio et le Fitz réclament la paix pour épargner les vies, ils tiennent des positions qui normalisent la violence ou les crimes de guerre en tant que résultats inéluctables du conflit :
Nico31 exprime que le cessez-le-feu épargnerait des milliers de vies et déplore les « horreurs » de la guerre. Cependant, iel insiste sur le fait que c’est le vainqueur qui dicte sa loi, laissant entendre que les Russes imposeront leurs volontés.
Emilio et le Fitz adopte une perspective plus crue, affirmant que la guerre est un moment où le meurtre est autorisé temporairement . Il déclare que pour juger les Russes des crimes commis, il faudrait d’abord les combattre et les vaincre ; en cas de défaite ukrainienne, ce sont les Russes qui jugeront les nationalistes ukrainiens. Emilio et le Fitz va plus loin en suggérant que, face aux désertions, il faut passer les déserteurs par les armes publiquement et filmer les jugements pour terroriser les Ukrainiens. Il a même conseillé (ironiquement ou non) à Vladimir Poutine d’utiliser des armes nucléaires tactiques pour gagner la guerre, car c’est le seul moyen pour l’armée russe d’y parvenir . Il minimise les massacres en Ukraine, affirmant que les individus liquidés à Bucha et ailleurs étaient probablement identifiés par les services de renseignement russes comme des éléments dangereux (nationalistes ukrainiens) et non tués par de “hordes sauvages”.
III. Rhétoriques et sophismes
Les deux auteurs emploient des stratégies rhétoriques visant à délégitimer l’Ukraine et ses alliés :
- Attaque ad hominem contre Zelensky (le « Saltimbanque ») : Nico31 utilise fréquemment des surnoms méprisants pour le président ukrainien, le qualifiant de « saltimbanque », de « pleureuse », de « pianiste » ou de « comique troupier ». Emilio et le Fitz utilise également le terme “saltimbanque” .
- Argument ad passiones (Appel à l’émotion historique) : Nico31 insiste de manière obsessionnelle sur les 20 millions de morts russes pendant la Seconde Guerre mondiale, attribuant à ce sacrifice la libération de l’Europe et le droit des Français de parler leur propre langue. Ce rappel constant sert à discréditer la position morale des Occidentaux dans le conflit actuel.
- Sophisme de la pente glissante et de l’intérêt personnel : Nico31 met en garde contre l’implication dans le conflit, affirmant que les Français seront les “cocus de l’Histoire” et que le soutien à l’Ukraine s’effondrerait si l’on touchait à l’épargne des Français pour financer la défense européenne.
- Discours anti-média : Les deux auteurs dénoncent une propagande occidentale massive. Nico31 accuse les médias français d’être aux ordres , de manquer d’objectivité, de colporter les idées des dirigeants , et d’être pro-OTAN/pro-Ukraine. Emilio et le Fitz renchérit en affirmant que le narratif occidental est une machine à propagande, souvent qualifiée de « néolibéral wokiste ».
IV. Contradictions et faits erronés
Les auteurs présentent des informations et des arguments qui se contredisent ou s’écartent des faits reconnus :
- La pertinence du conflit : Nico31 affirme à plusieurs reprises que ce conflit ne “nous concerne pas”, tout en commentant régulièrement son impact sur la France (économie, dette, censure).
- La mémoire historique sélective : Nico31 critique les journalistes qui font des références à la Seconde Guerre mondiale en affirmant que “Les époques et les conditions, les causes n’ont rien à voir”, mais fonde l’essentiel de sa légitimité morale sur le sacrifice soviétique de 1945.
- L’état de l’armée russe : Emilio et le Fitz affirme que la Russie manque de tonus et n’a pas les moyens de grandes offensives, mais il maintient aussi que la Russie est un adversaire redoutable qui avance lentement mais sûrement et qui a réussi à gagner la guerre. Il note la décadence de l’armée russe, qui n’aura bientôt plus que des AK47 et des têtes nucléaires , tout en affirmant que Poutine utilise tous les moyens nécessaires et est pragmatique .
- Le rôle des Ukrainiens réfugiés : Nico31 insiste sur le fait que de nombreux Ukrainiens jeunes et en bonne santé ont fui pour ne pas se battre et ne reviendront pas tant que Zelensky sera au pouvoir. Ce point est utilisé pour justifier le désengagement français .
V. Commentaires/positions les plus odieux
Les commentaires les plus extrêmes sont centrés sur la légitimation de l’invasion russe par la dénonciation du nazisme ukrainien et la théorie de la provocation occidentale :
- Légitimation de l’invasion par le nazisme : Nico31 et Emilio et le Fitz présentent le conflit comme une réponse légitime au nazisme rampant en Ukraine. Ils mentionnent constamment le régiment Azov et le culte de Stepan Bandera (qualifié de nazi) par des statues et des places publiques dans les villes ukrainiennes. Nico31 suggère que les dirigeants européens se bouchent le nez face à cette réalité.
- Théorie de la provocation et de la faute ukrainienne : Nico31 insiste sur le fait que la Russie avait prévenu qu’elle ne tolérerait pas l’OTAN à ses frontières. Iel cite les bases de la CIA installées à la frontière russo-ukrainienne sous l’ère Biden et les « exactions » et le « terrorisme » des troupes de Kiev contre les populations russophones du Donbass. Nico31 impute la responsabilité du conflit aux États-Unis (Victoria Nuland, Maidan 2014). Emilio et le Fitz soutient que l’extension de l’OTAN devait mener tôt ou tard à une réaction russe violente et que ce n’est pas une “guerre d’agression illégale non provoquée” (unprovoked illegal war of aggression).
- Corruption et mépris des dirigeants ukrainiens : Nico31 rappelle l’implication de Zelensky dans les « Pandora Papers » et le lie aux « affaires de Biden Junior ».
- Cynisme face à la souffrance : Nico31 critique l’hypocrisie de Zelensky, soulignant que les Ukrainiens ne veulent plus se battre, et reprend la citation de Paul Valéry sur la guerre étant « un massacre de gens qui ne se connaissent pas au profit de gens qui se connaissent et ne se massacrent pas » . Emilio et le Fitz dénonce les Européens qui font des réunions « champagne et petits fours » pendant que des hommes se font massacrer. Il conclut souvent que la guerre est un « merveilleux moment d’histoire, écrit, comme depuis des millénaires avec du sang ».
