Lecteur du ghetto

Les présentations

I. Éléments biographiques révélés

Lecteur du ghetto est un commentateur très impliqué dans la politique française et européenne. Il démontre une connaissance de l'actualité nationale, notamment en mentionnant la répression subie par les gilets jaunes, les mesures sanitaires prises en France en 2020 (interdiction des rassemblements de plus de six personnes), et la violence policière contre les opposants. Il critique régulièrement la classe dirigeante française, qu'il désigne comme une « bourgeoisie » soumise aux intérêts allemands et américains.

L'auteur se positionne en fervent critique du leadership politique français actuel (Macron), accusant ce dernier de s'engager dans une guerre non désirée et d'humilier la France. Il exprime un désir de voir la France retrouver sa souveraineté et rompre avec l'influence de l'UE, qu'il voit comme un « régime berlinois ». Lecteur du ghetto fait preuve d'une certaine érudition, citant Pantagruel et discutant des classiques économiques. Ses commentaires montrent un intérêt obsessionnel pour la critique des médias français (souvent Le Monde), qu'il accuse de propager un discours uniforme et russophobe.

II. Apologie de la violence et des crimes de guerre

Lecteur du ghetto tend à justifier la guerre comme une action préventive nécessaire de la part de la Russie. Il affirme que l'action russe vise à éviter qu'une « énorme bombe » ne soit posée devant sa porte et à protéger les populations russes d'Ukraine qui seraient maltraitées par les gouvernements de Kiev depuis 2014.

Il a exprimé son souhait que l'issue de la présence de soldats allemands en Ukraine (envoyés pour tuer des Russes) soit la même qu'historiquement (leur défaite). L'auteur minimise ou rejette systématiquement les accusations de crimes de guerre portées contre la Russie, les qualifiant de propagande, et comparant les récits actuels à des montages passés comme ceux de la guerre en Irak (la fiole d’anthrax de Powell ou les couveuses du Koweït).

Lecteur du ghetto adopte une posture sarcastique pour justifier les frappes militaires, en déclarant que les « frappes chirurgicales préventives, c’est Bien » seulement « quand c’est le Chevalier Occident qui les réalise ». Il soutient également l'idée que tout navire de guerre ennemi jugé « dangereux » devrait être « explosé illico presto ».

III. Rhétoriques et sophismes

La rhétorique de Lecteur du ghetto est dominée par le sophisme de l'inversion accusatoire et le tu quoque (toi aussi). Il utilise l'hypocrisie occidentale présumée pour rejeter toute critique de la Russie. Par exemple, il compare la répression policière des opposants en Russie à la violence subie par les gilets jaunes en France et au traitement réservé aux opposants par la police en France.

Il décrit l'Union européenne comme une « structure totalitaire » ou un « monstre européen qui ne répond qu'aux intérêts allemands ». Il qualifie l'UE de « 4ème Reich » et ses politiques de russophobes.

L'auteur insiste sur le fait que le régime de Kiev est un régime fantoche, né du « coup d’État » orchestré par les États-Unis en 2014. Il affirme que l'Ukraine n'est pas une nation, mais historiquement une « province russe ».

Il qualifie régulièrement les forces ukrainiennes et le régime de Kiev de « nazis », de « néonazis », ou de « fachos », en citant notamment l'existence de milices comme Azov et Svoboda. Il utilise la rhétorique de la déshumanisation en soulignant que les Russes sont traités d’« orks » ou de « porcs », et compare cette rhétorique à celle de « Radio Mille Collines » visant les « cafards ».

IV. Contradictions et faits erronés

Lecteur du ghetto s'appuie sur des affirmations qui contredisent le discours factuel dominant. Il utilise de manière répétée la déclaration de Bruno Lemaire (Mars 2022) selon laquelle l'économie russe serait « à genoux en six mois » pour prouver l'échec des sanctions occidentales.

Il y a une contradiction récurrente entre la description d'une « guerre totale » en Ukraine et le fait qu'il n'y ait pas eu de mobilisation générale décrétée dans le pays, ce qui, selon l'auteur, démontrerait le manque de soutien populaire au régime de Zelensky.

Il relaie des chiffres de pertes russes tirés de documents "leakés", contredisant les estimations plus élevées des renseignements occidentaux, et utilise ces chiffres pour illustrer la faillite de la propagande médiatique.

L'auteur présente une vision idéalisée de l'URSS comme un pays sans problèmes sociaux (pas de SDF, pas d'héroïne, peu de prostitution). Concernant l'origine du conflit, il affirme que la situation était « inimaginable » avant le « coup d’état pro américain en 2014 », accusant les États-Unis d'instrumentaliser l'Ukraine pour en faire une arme contre la Russie.

V. Commentaires/positions les plus odieux

Plusieurs positions de Lecteur du ghetto se distinguent par leur caractère extrême et provocateur :

  1. Justification de la haine et du génocide par l'inversion : L'assimilation des termes « orks » ou « porcs » utilisés contre les Russes aux « cafards » de Radio Mille Collines est une tentative d'inverser le rôle de la victime et du bourreau, suggérant que l'Occident prépare un génocide contre les Russes.
  2. Accusations d'assassinat de journalistes : L'auteur accuse à plusieurs reprises les milices ou forces ukrainiennes d'être responsables de la mort de journalistes occidentaux, notamment Brent Renaud, tué par une balle dans le dos à un point de contrôle ukrainien.
  3. Dénigrement des victimes du conflit : Le conflit est minimisé comme une « sinistre pièce de théâtre ukrainien » orchestrée pour servir les intérêts électoraux de Macron. L'auteur affirme que le peuple ukrainien rejette le régime de Kiev et fuit la mobilisation.
  4. Soutien aux entités criminelles selon le contexte politique : Il dénonce les « milices nazies » qui seraient les cadres idéologiques des troupes ukrainiennes (Azov, Das Reich), mais utilise cela non pour dénoncer le nazisme en soi, mais pour discréditer le régime de Kiev, justifiant ainsi l'intervention russe qui cherche à les « liquider ».
  5. Critique de l'aide humanitaire/militaire : Il voit l'aide financière occidentale comme un outil de corruption pour les dirigeants ukrainiens, affirmant que l'argent sert principalement à remplir les poches des amis du gouvernement .
  6. Soutien à l'impérialisme russe par l'historicisme : L'affirmation que l'Ukraine est, par essence, la Russie est répétée, justifiant implicitement l'annexion et le déni de l'identité ukrainienne.

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