I. Éléments biographiques

Bandera fournit plusieurs informations précises sur son identité et sa localisation. Il se déclare citoyen français, habitant en France, une information qu'il confirme en précisant qu'il est "parfaitement identifiable par la DGSI avec une adresse française et même parisienne". Il mentionne spécifiquement vivre à Paris rive gauche et exprime avec répugnance la « décadence parisienne hidalguesque ».

Il fait également état d'intérêts culturels, indiquant avoir été abonné à l'Opéra de Paris pendant plus de vingt ans avant de renoncer, et qu'il suit désormais les retransmissions du MET.

Quant à son pseudonyme, Bandera lui-même en révèle l'intention rhétorique. Il affirme qu'il est utilisé « pour rappeler aux Pantalonkakistes, les sources du nationalisme ignominieux qu'ils soutiennent ouvertement ». Il se considère même comme le "conservateur" de l'histoire de Bandera sur le média où il écrit . Il dit à un interlocuteur : « Je suis Stepan Bandera » , soulignant l'identification avec le symbole qu'il cherche à exposer.

II. Apologie de la violence et des crimes de guerre

Bandera justifie l'agression russe en la présentant comme la seule issue logique face à l'obstination ukrainienne et occidentale. La solution la plus simple, la plus rapide, la plus économique et la plus humaine est que l'Ukraine « lève le drapeau blanc ». Il affirme que la paix sera obtenue par la force.

Il suggère que, puisque l'Ukraine refuse de se rendre, l'issue sera une capitulation sans condition, similaire à celle de mai 1945. Il impute la violence aux Ukrainiens eux-mêmes, accusant le régime de Pantalonkaki Ier d'être « criminel » en installant des stocks de munitions au milieu des habitations et en prenant sa propre population en otage .

Il soutient la possibilité d'une escalade nucléaire, notant que Poutine pourrait utiliser l'arme nucléaire si nécessaire, une stratégie qui a « formidablement réussi pour les Américains en 1945 » .

Bandera justifie les frappes russes en suggérant qu'elles visent des objectifs militaires valides, même lorsqu'il s'agit de cibles civiles présumées. Par exemple, il mentionne une frappe russe sur un « hôtel » ayant nécessité trois missiles, suggérant qu'il devait y avoir du « beau monde » (personnes importantes) à l'intérieur, informé par des « informateurs locaux ». Il affirme également que la Russie ne bombarde que des installations militaires, alors que la soldatesque ukrainienne serait coupable de crimes de guerre, éliminant des combattants « isolés, désarmés et blessés sur le terrain » .

III. Rhétorique et sophismes

La rhétorique de Bandera est caractérisée par une dévalorisation systématique de l'Ukraine et de ses alliés, souvent par l'usage de comparaisons historiques et de théories conspirationnistes financières :

• Dénigrement et Sobriquets : L'auteur utilise des termes insultants pour désigner le président ukrainien, tels que « Pantalonkaki Ier », le qualifiant de « clown professionnel » , de « comique troupier » , de « satrape », ou encore de « Joker kaki ». Il emploie le terme « pantalonnade » pour décrire les actions ukrainiennes.
• Inversion et Équivalence Morale : Bandera utilise le concept de « bonnet blanc et blanc bonnet » pour affirmer que la Russie et l'Ukraine partagent les mêmes défauts (oligarchie, corruption, nationalisme exacerbé, mentalité soviétique) . Il insiste sur le fait que « l’agresseur et l’agressé, cela ne marche plus » pour la majorité du monde.
• Théorie de la « Pompe à Phynance » : Il développe l'idée d'une « double pompe à phynance » ubuesque, où l'Occident achète le pétrole/gaz russe pour des milliards (finançant les armes russes), tout en donnant gratuitement des armes à l'Ukraine (qui sont détruites par les armes russes financées).
• Accusation de Propagande : Il accuse constamment les médias et les commentateurs pro-ukrainiens d'être des « propagandistes ukrainiennes » ou des « ubérisés » de Soros, de l'USAid ou de l'Atlantic council. Il mentionne aussi une « Renarde stasique » qu'il prétend ficher et à qui il soumet ironiquement des « perles » à des fins de ridiculisation.
• Références Littéraires/Historiques : Il utilise des figures comme Père Ubu, George Orwell, Alphonse Daudet (Tartarin de Tarascon) et le conte d'Andersen « Les habits neufs de l'empereur » pour décrire la situation ukrainienne.

IV. Contradictions et faux faits

Les commentaires de Bandera véhiculent des affirmations contredisant l'histoire établie ou minimisant la réalité du conflit :

• Origines de l'Ukraine : Il soutient que le pays de Pantalonkaki Ier a été « créé par Lénine en 1922 » et agrandi par Staline (1946) et Kroutchev (1954). Il insiste sur l'utilisation des noms historiques comme Kouyaba (ancien nom de Kiev) et Lemberg (Lviv).
• Armement et Aides : Bandera prétend que l'aide occidentale, comme les Abrams, ne « vaut pas tripette » face aux armes russes , et que sans l'aide américaine (renseignement, Starlink), « Pantalonkaki c'est fini en une semaine chrono ».
• Statut de la Crimée : Il rejette toute possibilité de retour de la Crimée à l'Ukraine, affirmant de manière définitive : « Oubliez-là, c'est fini ! ».
• Négation des Atrocités : Il minimise les preuves de massacres, affirmant que « Concernant Butcha, le dossier est vide » et que les frappes sur l'hôpital pour enfants de Kiev ne sont que de la « propagande ukrainienne ». Il affirme que les journalistes sur place sont soumis à une censure militaire totale .

V. Commentaires/positions les plus odieux

Les positions les plus extrêmes sont liées à la justification de l'anéantissement de l'Ukraine et à la minimisation des conséquences humaines.

• Appel à la destruction de l'Ukraine : Bandera exprime clairement sa préférence pour l'élimination de l'entité ukrainienne : « À tout prendre, je préfère delenda Urkaïna. Cela sera plus rapide, moins couteux et sans conséquence ».
• Trivialisation des pertes humaines et déshumanisation : Il minimise les pertes ukrainiennes en affirmant qu'il en meurt « mille par jour au minimum » , que le pays est « exsangue », et que les soldats reçoivent des « pots de géraniums sur le râble ». Les soldats envoyés au combat ont un « billet allez simple ».
• Justification du Recours Nucléaire et Vitrification : Il normalise la menace nucléaire comme un outil pragmatique. Il demande de manière répétée « Qui a envie de se faire vitrifier pour Pantalonkaki Ier ? », suggérant que l'utilisation d'une bombe nucléaire par Poutine entraînerait la fin immédiate du conflit .
• Appel au Changement de Régime en France : Il exprime son espoir d'un changement politique en France qui cesserait le soutien à l'Ukraine, mentionnant une « fin du régime de Macron » prévue au plus tard en 2027. Il prévoit l'installation d'un nouveau pouvoir qui « balaiera enfin les miasmes putrides du marais socialo-macronesque ».
• Soutien à l'Armement Nucléaire Iranien : Il affirme que l’Iran, « grand pays à la civilisation multimillénaire et d’une culture et sagesse immenses », mérite d’être doté de l’arme nucléaire.